Histoire & cadre de vie
UNE VILLE À TAILLE HUMAINE
une ville accessible et bien équipée
A 1h de Paris en TGV et 30 mn de Dijon par TER, Montbard ouvre les portes de la région Bourgogne Franche-Comté dans le département de la Côte-d’Or.
Ville sous-préfecture de moins de 5000 habitants, ville centre de la Communauté de Communes du Montbardois , Montbard se caractérise par sa forte centralité de services publics et privés ainsi que par ses nombreux équipements, souvent de rénovation récente, dans tous les domaines (éducation, santé, sport, aires de jeux, culture, transport, numérique).
L’offre commerciale de proximité permet de satisfaire nombre de besoins et le marché du vendredi sous les halles est un rendez-vous apprécié.
UN CADRE NATUREL
EXCEPTIONNEL
VILLE VERDOYANTE ET FLEURIE
La ville de Montbard est labellisée Villes et villages fleuris, niveau 3 fleurs. Cette récompense met en avant notre engagement en faveur de l’amélioration de la qualité de vie et la stratégie globale d’attractivité mise en place à travers le fleurissement, le paysage et le végétal.
ENTRE FORÊT ET COURS D’EAU
Dans un environnement boisé, la ville a la particularité d’être à la fois traversée par le Canal de Bourgogne et par une rivière, la Brenne, affluent de l’Armançon. Le territoire communal repose sur « le seuil de Bourgogne » à la frontière de deux régions naturelles : le paysage semi-bocager de l’Auxois et les plateaux calcaires du Chatillonnais.
UNE EXPANSION INFLUENCÉE PAR DES CONTRAINTES TOPOGRAPHIQUES
L’extension urbaine a été soumise aux contraintes topographiques. La ville s’est développée au Moyen Âge à partir d’un site défensif, la butte castrale. Son développement initial s’étire sur un axe nord-sud. Aux XIXe et XXe siècles, le développement industriel de la cité en modifie la morphologie : la création d’axes de transit est-ouest (Canal de Bourgogne, voies ferrées, ancienne RN) en oriente le développement sur un axe ouest-est.
Son centre-ville historique se niche au pied des hauteurs du parc Buffon et des secteurs résidentiels, des plus anciens (comme le quartier du faubourg ou plus récents comme Corbeton, le Beugnon-St Pierre, les Fays , les Bordes etc) s’étirent le long des axes. Sur le plateau, à quelques kilomètres, se rattache à la commune le hameau de la Mairie.
UN PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL RICHE
UNE HISTOIRE DUCALE
En Pays d’Art et d’Histoire de l’Auxois-Morvan, la cité recèle un riche patrimoine naturel, architectural et historique. Montbard est une ancienne place forte stratégique des Ducs de Bourgogne qui y édifient un château dont demeurent des vestiges avec pour « grand témoin », l’imposante tour de l’Aubespin (XIVème siècle) récemment restaurée.
L’époque médiévale est aussi indissociable de la figure de St Bernard, réformateur de l’ordre monastique des Cisterciens et dont la mère, Aleth de Montbard, naquit au château et dont l’oncle, André de Montbard, est l’un des 9 fondateurs de l’ordre des Templiers, dont il fut également Grand Maître. Au XIIIème siècle, suivant le mouvement d’émancipation des communes, une charte d’affranchissement est octroyée par le duc Hughes V au gouvernement des échevins de la cité, gagnant en liberté de se gouverner.
le berceau de l’histoire naturelle
Le site du château devient au XVIIIe siècle la propriété du naturaliste Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788), qui aménage un parc sur cette élévation naturelle et des pépinières en contrebas. C’est au Siècle des Lumières, le XVIIIème, que se croisent à Montbard les destins de ses deux plus célèbres natifs, le grand naturaliste et encyclopédiste Buffon, intendant du « Jardin du Roi », l’actuel Jardin des Plantes, et son collaborateur Louis Jean-Marie Daubenton (1716-1799), père de l’anatomie comparée, créateur de la race ovine des mérinos précoces et 1er Directeur du Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Buffon et Daubenton laissent derrière eux une œuvre scientifique majeure dont la monumentale « Histoire naturelle générale et particulière » en 36 volumes. Leur œuvre marque de son empreinte l’identité de Montbard, berceau de l’Histoire naturelle. Cet héritage intellectuel et scientifique du XVIIIème siècle est toujours valorisé par de nombreuses actions culturelles et pédagogiques, se nichant même jusque dans les moindres détails (toponymes, mobilier urbain…).
LA NATURE OMNIPRÉSENTE
En ce XXIème siècle souffle toujours l’esprit de Buffon avec respect pour l’environnement naturel, la biodiversité, une attention portée à la qualité des espaces publics, à la valorisation patrimoniale et paysagère, aux circuits de promenade notamment en bord de rivière. La vaste forêt communale offre également bien des sentiers à parcourir. Outre l’écrin du parc Buffon, de multiples squares se prêtent à la détente.
une ville jumelée
une ouverture européenne
La ville de Montbard est jumelée avec Couvin en Belgique, Ubstadt-Weiher en Allemagne, Gattinara en Italie. La vie des jumelages est confiée au comité des jumelages.
UNE VILLE INDUSTRIELLE
L’INDUSTRIE DANS LA VILLE
L’identité montbardoise est également héritière de l’empreinte industrielle de Buffon. Maître de forges, il fonde un établissement industriel, la Grande Forge, au village tout proche de Buffon.
A la fin du XIXème , des industriels, les frères Bouhey, créent à Montbard la Société Française des Corps Creux. Une nouvelle organisation urbaine et sociale se met progressivement en place. Des logements pour ouvriers et contremaîtres sont construits (cités Fays, cités de la Marne et de Verdun) tandis que les ingénieurs s’établissent au lieu-dit de Corcelotte. L’évolution des axes de communication (Canal de Bourgogne, proximité de l’A6 et gare TGV en centre-ville depuis 1981) ont aussi concouru au développement continu de l’industrie dont l’activité productive occupe toujours une place économique centrale dans l’industrie métallurgique de pointe aux échelles nationale et internationale. Depuis Montbard, des fleurons de l’industrie (tel Framatome , DMV, Metal déployé resistor, Cablofil…) exportent, entre autres, des tubes en inox sans soudure pour les générateurs vapeur des centrales nucléaires, du métal déployé, des chemins de câbles…). En conséquence, la part de l’emploi industriel arrive en seconde position après celle des emplois du service public.
Longeant les grandes entreprises, le Canal de Bourgogne témoigne aussi de cet héritage industriel. Son usage est aujourd’hui celui d’une belle avenue fluviale faisant le bonheur des promeneurs et des cyclistes avec la véloroute reliant Migennes dans l’Yonne à St Jean de Losne en Côte d’Or.
LES LIEUX ET MONUMENTS INCONTOURNABLES
LE PARC BUFFON ET SES MONUMENTS
Ce parc public de 7 Hectares est classé Monument Historique en 1947 et doté d’un schéma directeur d’aménagement depuis 2017. Il offre le long de ses quatorze terrasses un cadre naturel et historique d’exception. On y trouve le cabinet de travail de Buffon où il passa de nombreuses heures à composer les 36 volumes de l’Histoire naturelle générale et particulière. Deux tours du XIVe siècle qui avec l’église Saint-Urse, les remparts et les salles souterraines, demeurent les vestiges les plus visibles de l’ancienne forteresse médiévale.
D’une hauteur de 46 mètres, la tour de l’Aubespin est composée de quatre salles voûtées et d’une terrasse supérieure qui offre un panorama remarquable sur Montbard et la vallée de la Brenne. La tour Saint-Louis abritait quant à elle tout à la fois le cabinet de travail d’été, le laboratoire et la bibliothèque du célèbre naturaliste. Elles ont été restaurées en 2022.
En contrebas du parc, on accède à la fois au Musée Buffon (Musée de France – maison des illustres) par une cour mise en accessibilité PMR et au pôle pédagogique et récréatif de l’Orangerie avec ses sculptures jeux en bois.
©Xavier Spertini
LA PLACE BUFFON, LE PONT DE LA BREnNE ET BELVÉDÈRE
Cet ensemble réaménagé en 2019 offre de beaux points de vue tant sur la rivière que l’architecture avec l’hôtel particulier de Buffon édifié à partir de 1734 et un bâti médiéval à pans de bois.
LA PLACE DE LA PÉPINIÈRE ROYALE
Réaménagée en 2020 devant les halles du marché rénovées en 2016, la place s’orne d’un arbre-mémoire : un platane historique issu d’une bouture du platane de Buffon au jardin des Plantes y a été transplanté. Cette place est ainsi dénommée en hommage aux anciennes pépinières de Buffon qui s’y trouvaient et alimentaient le Jardin du Roi devenu le Jardin des Plantes. Outre des camelots extérieurs du marché hebdomadaire, elle accueille des évènements festifs ponctuels (marché de Noël, concerts..).
L’HÔTEL DE VILLE
La construction de ce bel édifice à la façade néoclassique est achevée en 1859 sous le Second Empire. Il a pour singularité un campanile abritant un Jacquemard (MH) composé d’une famille d’automates fixes carillonnant les heures. L’original de l’enfant, « le Jacquot », est visible dans le hall d’accueil de l’Hôtel de Ville. Le parvis a été réaménagé en 2016 et le bâtiment a fait l’objet d’une restauration complète en 2023 (rénovation énergétique, mise en accessibilité PMR…). Depuis l’Hôtel de Ville, on peut admirer la chapelle des Ursulines (XIXème siècle) en haut de l’escalier monumental de la rue Piron ou jeter un œil à la façade Renaissance du Conservatoire en prenant la rue Eugène Guillaume du nom d’un célèbre sculpteur et académicien né à Montbard en 1822.
ET BIEN D’AUTRES À DÉCOUVRIR…
Statues de Buffon (1865), de Daubenton (1948), ruelles, lavoir, chapelle du hameau de la mairie, ancien grenier à sel , pont-canal ….
